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Social Philosophy

La fonctionnalité de l'idée de "champ" dans les sciences

Ioan Biris

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ABSTRACT: Cette étude part de l'observation que l'idée de 'champ,' tout comme celle de 'fonction' représente une nouveauté de la pensée moderne. Employée surtout en physique, l'idée de 'champ' est fréquemment utilisée ces derniers temps dans les sciences sociales. El term de 'champ' reste tout de même un terme polymorphe. Cette étude se propose de tirer au clair les cadres conceptuels de ce terme et sa fonctionnalité pour le domaine du social. A cette fin, on considère qu'il faut fructifier la tradition de Tönnies en sociologie, où l'accent tombe sur la conception du social en tant que 'relation,' que 'réseau de significations.' Dans cette direction, il s'impose que la notion de 'champ' soit délimitée de celles de 'système,' de 'contexte' ou bien de 'pattern.' C'est pour cela que cette étude fait appel à la classification de Kant concernant la nature des connexions: 1) la composition (agrégation ou coalition); 2) la connexion (physique ou métaphysique). Il s'avère que les notions de 'pattern' et de 'contexte' sont des espèces de la composition-coalition, la notion de 'système' semble correspondre à la connexion physique de la classification kantienne et la notion de 'champ' a son équivalent dans la connexion de type métaphysique. Tout en considérant comme situations de 'champ' social ou culturel ces cas ou les parties constituantes ne peuvent ni être réduites les uns aux autres, ni rigoureusement séparés, l'analyse continue par révéler deux fonctions essentielles de l'idée de 'champ': la fonction générative et la fonction intégrative.

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On a souvent souligné le fait que l'idée de "champ", aussi bien que celle de "fonction", représente la grande nouveauté de la pensée moderne (Noica, 1986, p.17). C'est surtout la physique qui a saisi la valeur euristique de la notion de "champ" mais ces derniers temps, les sciences du vif, elles aussi, ont commencé à considérer le champ de la biostructure comme un moment prédominant par rapport au discret moléculaire. La psychologie parle de plus en plus des états de la conscience en termes de champs, dans la logique on discute du jugement dans sa qualité de champ par rapport aux notions qui le constituent, dans la culture des notions telles: "champ stylistique" ou bien "champ culturel" ont fait déjà carrière.

Bien que tellement sollicitée, la notion de champ reste encore dans la catégorie des termes polymorphes. Impregnée de connotations métaphysiques, employée dans des acceptions différentes, cette notion désigne tantôt certains types d'intégration de divers éléments dans un ensemble, tantôt des degrés de cohésion ou de corrélation dans un entier, mais elle peut encore viser des effets de continuité (effets de champ), des structures sous-jacentes ou des réseaux génératifs pour certains phénomènes ou processus.

À ce que nous savons, il n'existe pas encore une analyse conceptuelle systémathique sur la fonctionnalité de l'idée de "champ" dans le domaine des sciences sociales (telle qu'il en existe déjà une, par exemple, dédiée à la notion de structure, par Raymond Boudon). L'assimilation de certains modèles de cette analyse des différents domaines de la phsique semble manquer d'efficacité, de sorte que, dans ce qui suit, nous allons tenter de éclaircir les cadres conceptuels et l'utilité de cette idée pour le domaine des sciences sociales.

1. Aspects conceptuels. Pour comprendre le contexte où l'on resssent la necessité de la notion de "champ" dans le domaine du social, il faut avoir en vue l'affirmation de deux traditions dans l'histoire de la sociologie. D'un côté, il s'agit de la tradition imposée par Durkheim, conformément à laquelle on doit regarder la réalité sociale comme un ensemble de "faits", de "choses". Et de l'autre côté - une tradition dans laquellle une place de choix est occupée par Tönnies qui considère qu'il faut mettre l'accent sur la conception du social en tant que "relation" ou "réseau" de significations.

Pour l'idée de "champ" c'est la seconde tradition qui est intéressante.Tout en préférant comme unité d'analyse la relation, le rapport social et non pas "le fait", "la chose", dans sa célèbre distinction entre Gemeinschaft et Gesellschaft, Tönnies relève le fait qu'il faut comprendre "une communauté d'esprit" sous un double aspect (en tant que rapports communs avec le lieu et rapports communs avec la divinité), tous ces rapports ayant une nature mentale. (Tönnies, 1944, pp.15-16).

A travers le temps on a souvent critiqué sa théorie, mais elle est tout de même restée un point de référence. La distinction entre Gemeinschaft et Gesellschaft a occupé dans les manuels de sociologie à peu près la même place que le théorème de Pythagore occupe dans les manuels de géométrie élémentaire.(Boudon, 1990, p.300).

On a remarqué le fait que les idées de Tönnies sont tout particulièrement protéiques lorsqu'on emploie la notion de "communauté" non pas dans le sens de structure sociale mais dans celui de réseau de significations, de réseau culturel qui fonde les principales catégories du social (Badie, 1991, p.112).

A présent c'est le sociologue P. Bourdieu qui utilise tout particulièrement l'idée de champ dans cette direction. D'une manière synthétique on pourrait structurer les principaux traits qui caractérisent la notion de champ dans la conception du sociologue français (Bourdieu, 1986) comme il suit: a) un champ socio-culturel ne représente pas seulement de fermeture, mais aussi de l'ouverture; b) dans un champ de forces ce sont les relations de "réciprocité" qui prédominent; c) un champ socio-culturel exprime un espace autonome qui peut comprendre aussi une série de sous-champs; d) le degré d'autonomie d'un champ est mesuré selon sa puissance d'imposer ses propres principes; e) le champ ne suppose pas seulement d'homogénéité, mais aussi de l'hétérogénéité.

Comprise de la sorte, la notion de champ entre en compétition avec d'autres notions consacrées dans les sciences sociales, mais tout aussi polymorphes:les notions de "système", de "contexte" et de "pattern". Dans la conception de Bourdieu, par exemple, la notion de "champ" doit remplacer - dans le domaine des sciences sociales - la notion structuraliste de "système", celle-ci étant trop pauvre pour exprimer la complexité de la vie sociale.

Pour pouvoir distinguer entre les notions mentionnées ci-dessus nous proposons avoir en vue la classification faite par Kant à l'égard de la nature des connexions entre différents éléments (Kant, 1969, p.189). Nous pouvons faire appel à cette classification car aussi bien la notion de champ que les autres notions (système, contexte, pattern) visent, en essence, les modalités de corrélation des éléments en ensembles, en entiers.

Dans la conception de Kant une liaison peut être: 1) une composition (c'est à dire une synthèse, surtout de l'homogène, synthèse ou les éléments ne s'appartiennent pas nécessairement les uns aux autres, cette composition pouvant être à son tour "une agrégation extensive" ou bien "une coalition intensive"; 2) une connexion (cas ou les parties composantes s'appartiennent nécessairement les unes aux autres, la connexion pouvant être une connexion "physique" ou bien "métaphysique").

La composition-agrégation constitue la forme la plus simple d'un ensemble. Dans ce cas-ci les éléments sont réunis d'une manière extérieure, tout comme dans une collection. La relation y est plutôt spatiale. Dans les sciences socio-humaines une telle situation est exprimée parfois par le syntagme d' "aire sociale" ou "aire culturelle".

La situation change lorsqu'on passe à la composition-coalition.Dans cette situation, les composantes coopérent, leur relation ayant un "sens". Il y est question d'une relation fonctionnelle et non pas d'une relation organique.Une telle intégration est basée sur certaines "constantes" et sur le principe de l'identité réductive. D'habitude cette situation est exprimée par la notion de "pattern" (lorsque l'accent tombe sur les traits ou sur les éléments constants, typiques) ou par la notion de "contexte" (lorsqu'on met l'accent sur l'influence de l'ensemble sur les parties et sur la dimension de la compréhension au cadre de l'effort explicatif).

Le correspondant contemporain de ce que Kant nommait la "connexion physique" parait être la notion de "système". Bien que cette notion ait connu un succès notable dans la philosophie et la science de ce siècle, de nombreux analystes croient que le concept de "système" est trop pauvre pour les sciences sociales. Nous n'y mentionons que la critique de Habermas qui met en évidence le fait que, dû à sa teinte anhistorique, généralisatrice et formelle, on ne peut pas se servir de la notion de "système" dans l'analyse du social (Habermas, 1983).

Enfin, nous croyons que la notion de "champ" a son équivalent dans ce que Kant nommait "la connexion métaphysique", c'est à dire ce type de connexion ou les parties sont intégrées d'une manière organique, non pas seulement d'une manière fonctionnelle. Dans ce cas, l'entier est immanent aux parties et les parties sont immanentes à l'entier. Si la notion de "système" répond mieux aux besoins de généralisation, la notion de "champ" répond mieux aux exigences de particularisation. Ce n'est pas au hasard que l'idée de "champ social" et de "champ culturel" est employée surtout de la perspective des orientations ethnométodologique et ethnocentriste dans les sciences sociales.

Dans la situation de "champ" on ne peut ni réduire les parties les unes aux autres, ni les séparer rigoureusement les unes des autres.Chaque "partie" est une concentration de champ et un agent d'interaction. Ça va sans dire que ces traits sont valables pour ce qui représente "le noyau" d'un champ (outre ce noyau, il existe aussi, de règle, une "zone fluide" où ce sont les alternatives qui prédominent).

D'une manière schématique, on peut représenter ce noyau comme une matrice:

Étant donné que dans cette matrice est valable la relation d'implication réciproque (2):

il en résulte que Xij = Xji et que Sij = Sji, ce qui signifie que dans le noyau il y a une attraction mutuelle des parties, exprimée dans la symétrie des relations.

Gràce à sa puissante cohésion intérieure, le noyau d'un champ (et nous y avons en vue tout particulièrement un champ symbolique, culturel) peut fonctionner comme un "réseau préexistant" (3). Mais entre le noyau et la zone fluide du champ ont lieu des processus de communication et d'influence. Certaines alternatives peuvent passer de la zone fluide dans le noyau, tout comme certains composants anciens du noyau, tout en entrant en compétition avec d'autres nouveaux, peuvent passer du noyau dans la zone fluide. On appelle d'habitude le processus d'irradiation du champ à partir du noyau vers la zone fluide - un processus de "diffusion", tandis qu'inversement il s'agit d'un processus "d'absorbtion". Le noyau du champ fonctionne donc aussi bien comme "centre d'irradiation" que comme "attracteur archétypique" (Bril, 1993). A ces deux processus s'associent deux fonctions solidaires, c'est à dire au processus d'irradiation correspond la fonction générative du champ, tandis qu'au processus d'absorbtion c'est la fonction intégrative qui correspond.

2. La fonction générative du champ. Nous venons de relever le fait que le noyau du champ peut fonctionner comme un "réseau préexistant". Donc nous pouvons dire que, selon ce que les recherches sociales et historiques attestent, une collectivité humaine s'organise seulement lorsqu'elle est inspirée par un mythe, par un champ symbolique qui se manifeste d'une manière efficace (4). La manifestation efficace d'un champ symbolique est possible puisque le noyau d'un tel champ peut fonctionner dans un "présent dilaté" par l'intermédiaire des techniques symboliques d'actualisation et de répétition (Biris, 1996 a).

C'est M. Mauss qui nous offre un exemple illustratif pour la fonction générative du champ, par sa conception sur la fonctionalité du don dans plusieurs types de sociétés. M.Mauss remarque que le don - en tant qu'extension de la notion de change - se constitue dans un phénomène social "total", c'est à dire dans un réseau de relations (dans un champ culturel et social). Si bien qu'à son origine la circulation des dons se situe dans un plan moral (Mauss, 1993, p.40-41), sa signification devient plurivalente à travers le temps: morale, économique , religieuse, familiale, juridique, etc.

Dans ce cas, tout en prenant comme point de départ le noyau moral, le champ du don se constitue dans une connexion de significations inséparables ou sont inclus aussi les autres plans de la société. De cette façon, le change de biens, de dons s'avère être dans ces sociétés un champ de significations qui se manifeste d'une manière générative, pénétrant tous les plans essentiels de la vie sociale (5).

3. La fonction intégrative du champ. Dans le même processus ou l'on a déjà la diffusion et la fonction générative il y a encore,simultanément, le processus d'absorbtion et la fonction intégrative du champ (6). Si on peut comparer la diffusion symbolique à ce que R. Thom appelle la " prégnance", c'est à dire une sorte de "fluide" qui s'infiltre dans le champ phénoménal (Thom, 1990, p.56), alors l'absorbtion serait l'expression de la force globale qui, à l'intérieur du champ, règle le comportement des éléments constitutifs.

Cette fonction intégratrice ( qui a sa source dans le noyau et qui, de règle, dans la sociologie de la culture est identifiée avec la "tradition") doit être considérée non pas d'une manière généralisatrice (comme dans le cas de la notion de "système"), mais comme une particularisation (7). C'est à dire que, de la perspective de la notion de "champ" c'est une interprétation situationnelle des phénomènes qui s'impose. Or, une situation signifie, par elle-même, un champ de significations et de représentations des acteurs sociaux.

Les représentations dominantes des groupes sociaux se constituent en indicateurs des champs symboliques ou socio-culturels. Ces représentations n'ont pas seulement une fonction cognitive, mais aussi une fonction intégrative, de support de la cohésion et des congruences. De cette façon, par ses représentations dominantes (spécifiques au noyau), la notion de champ aide à la constitution de "types" dans la recherche sociale. Par la fonction intégrative du champ on avance, donc, dans la direction de la spécification, de la particularisation et c'est ainsi que s'établissent des "types" de phénomènes et de différents degrés de typicalité.

Par conséquent, par l'utilisation nuancée de l'idée de champ, la recherche dans le domaine des sciences sociales peut avancer au moins dans trois directions principales:

a). le déchiffrement de l'identité de la typologie de certains phénomènes sociaux, en fonction des champs symboliques sous-jacents;

b). l'analyse de la cohésion à l'intérieur des collectivités humaines par l'intermédiaire du sens et de la signification que les acteurs sociaux confèrent à leurs interactions;

c). l'analyse des mécanismes de constitution des représentations collectives dominantes, dans des situations historiques concrètes.

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Notes

(1) Dans le domaine de la physique, la notion de "champ" a toute une histoire.Comprise tout d'abord d'une perspective spatiale (le champ acoustique, par exemple, représente une région de l'espace ou se propagent les ondes acoustiques), ensuite en tant que "champ de forces" (le champ magnetique, par exemple), d'interaction et de continuité de la distribution (le champ électrique, le champ électromagnétique), etc. on est arrivé qu'en microphysique l'idée de champ soit conçue de la perspective d'une conception totalisante (holonique). Respectivement, au niveau microphysique, on ne peut plus imaginer le champ comme un vecteur, comme une ligne de force, car ni la particule ne peut être imaginée comme un point géométrique. A ce niveau chaque particule remplit trois rôles différents: a)le rôle de constituant, de partie d'un ensemble plus vaste; b)un rôle de médiation pour la cohésion de l'ensemble; c)un rôle de système composé, d'unité des autres "parties". (B.Nicolesco, 1985, p.42). Il parait que dans ce sens du champ comme unité synthétique, du champ - totalité (I.Biris, 1992) il faut comprendre la la pensée d'Einstein selon laquelle le "champ" représente la "réalité ultime" en physique.

(2) Logiquement parlant, comme on le sait, Bochénski établit quatre types d'implication: a)l'implication filonienne; b)l'implication diodorienne c) l'implication connexe; d)l'implication inclusive.Pour l'analyse du champ socio-culturel c'est l'implication connexe qui est propre. Cette implication exprime une connexion de significations valide seulement pour un champ concret, nettement situé. C'est pourquoi, à une autre occasion (Biris, 1996 b), nous avons appelé cette implication comme une implication connexe situationnelle, appartenant à une logique de l'intentionnalité. Dans une logique intentionnelle, l'équivalent de la vérité d'une implication connexe situationnelle (p-->s q)

consisterait dans la correspondance et la cohérance des actions avec les normes, respectivement avec les buts établis.

(3) En fait, le progrès enregistré par les sciences cognitives ces dernières années accréditent l'idée de l'importance et du rôle des prototypes dans la reconnaissance des objets et des situations, du fait que les hommes disposent toujours de connaissances "préalables", de "pré-constructions" qui permettent la réalisation de la cohérence des informations reçues. (Vignaux, 1992).

(4) Certaines études sur les mouvements messianiques (Pereira de Queiroz, 1968) mettent en évidence l'idée que le messianisme, en tant que phénomène social comprend deux aspects: la croyance messianique et le mouvement messianique. La croyance (comme noyau symbolique) peut subsister à travers différentes périodes de temps sans qu'il existe un mouvement.Mais pour qu'un mouvement ait lieu, ce noyau mobilisateur doit nécessairement exister.

(5) De la même façon on peut donner l'exemple de la notion de M. Weber de "ethos protestant".Le comportement de type capitaliste dans le plan économique suppose la fonctionnalité d'un champ (ethos protestant), dont le noyau est structuré sur les standards suivants (Sorokin, 1938) a)la rationalisation de la vie humaine; b)la valorisation morale de la vocation et de la profession; c)la considération du travail comme un devoir sacré; d)la voie raisonnable est celle du salut de l'homme.

(6) Ce mécanisme est très transparent dans la stratégie militaire:toute conquête d'une nouvelle position (la diffusion) suppose, autant que possible, la consolidation de cette position-ci (c'est à dire son absorbtion, son intégration dans le dispositif de combat).

(7) C'est sur cette situation que, par exemple, R.Boudon (1991) attire l'attention lorsqu'il démontre que le facteur traditionnel peut agir ou bien peut être affecté de manières différentes.Par exemple, l'introduction des irrigations dans l'Inde de Sud a provoqué, d'un côté, un effet corrosif sur la structure paternaliste de la famille traditionnelle (une fois la production augmentée, le paysan va céder une partie de sa terre à ses enfants) et de l'autre côté, elle a conduit au renforcement des relations clientelaires traditionnelles entre les paysans et les brahmanes (après l'introduction des irragations, la main d'oeuvre est employée sur une échelle plus grande, les brahmanes devenant plus dépendants de la prestation paysanne).

Bibliografie

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